Fotographering
En termes de photographie,il suffirait d'un ciel, d'un sol et de peut-être quelques éléments pour faire revenir le monde et nous plonger en lui. L'image n'est ni achèvement ni dénouement, elle est novice,liminaire et débutante. Avec une technique quelquefois frêle et hésitante, certains parviennent en quelques traits, à faire le portrait d'un oiseau... Moi, il me suffit d'un clic.
samedi 8 octobre 2011
Fotographering: [ FREEDOM : Liberty of a person from slavery, det...
Fotographering: [ FREEDOM : Liberty of a person from slavery, det...: [ FREEDOM : Liberty of a person from slavery, detention or oppression ]
vendredi 30 septembre 2011
vendredi 17 juin 2011
mercredi 1 juin 2011
Evoquer le sublime
Vous admettrez que la notion de sublime est assez générale "
Qui va en s'élevant " disaient certains. Le concept est communément associé aux forces de la nature. Après tout, comme disait Ernst Haas dans
les années 60 (bien avant la retouche numérique) à son assistant " Vous
vous rendez compte de ce que vous photographiez ? Rien moins que la création du
monde". Il faut dire que Haas était assez spécialisé dans la photographie
de volcans, d'orages et de ciels en haute altitude. Mais quelques années plus
tard, avec notamment le début du "sublime militaire " (personnellement,
cette notion m'échappe), des photographes ont repris cette notion pour
faire apparaître et ressortir le terrible de la nature, mais cette fois ci, de
la nature humaine. En effet, on part loin de la notion commune du sublime, mais
c'est ce qu'on qualifierait de sublime contemporain. Quel est l'intérêt de montrer
des photographies comme celles des génocides Cambodgiens ? L'horreur peut être
traité directement ou avec du recul, et c'est cette valeur de recul qui est importante.
C'est là qu'on arrive à l'aspect pratique de ce petit impromptu. En parcourant
les pages d'une des bibles de la photographie, je suis tombé sur un
photojournaliste Gustav Metzger, allemand, qui réalisa des tirages de l'époque
nazi et de la guerre du Vietnam. Il avait présenté ses photos de manière à ne
pouvoir les regarder que de près et dans une situation inconfortable. Ce
concept est plus qu'ingénieux. Voilà qu'après une photo, en elle-même
déconcertante, on vous oblige à vous torturer physiquement pour pouvoir la
voir. Ce grand tirage était posé à quelques centimètres du sol, un drap le
recouvrant et le spectateur devait ramper dessous pour pouvoir regarder une
photo de Juifs Viennois obligés de nettoyer la chaussée avec des brosses à
dents. Le fait de rendre ce grand tirage presque inaccessible évoque
non-seulement l'humiliation de la scène photographiée, mais l'empêche aussi de
le voir en entier.
Qui va en s'élevant vous disiez ?
Martin
Qui va en s'élevant vous disiez ?
Martin
mardi 3 mai 2011
Inscription à :
Articles (Atom)